Qui n'avait jamais rêver d'enchainer quelques coups de boules à Snoop Dog? De faire manger un mur à Sean Paul? Aller faites un effort je suis sur que vous y avez pensé!
C'est donc après un original Vendetta et un merveilleux Fight For New-York que le label Def Jam refait surface avec un troisième vollet très attendu : Def Jam Icon.
On prend les mêmes et on recommence!
Une fois le jeu lancé, on arrive au menu principal qui est plutôt joli et rythmé par nos sympathiques "petits" rappeurs. Différents choix s'offrent alors à nous:
"Monter un label", "Combattre", "Mixtape", "F.A.C.E.", "Xbox live" et "Modes de jeu".
"Combattre" et "Modes de jeu" sont assés similaires dans la mesure ou il ne s'agit que de variantes des systèmes de combat, vous choisissez votre rappeur et hop! "Mixtape" est original puisqu'il permet de se battre sur des morceaux personnels (rap, rock, metal,etc...), "F.A.C.E." permet d'éditer et créer un personnage et "Xbox live" vous l'avez deviné mais j'y reviendrais plus tard.
Interressons-nous plutôt au mode "Monter un label",le mode histoire et le coeur du jeu.
Vous commencez par créer votre cher gladiateur des bars et autres boites de la night. L'interface est très bien gérée, claire et très simple d'utilisation, les choix sont multiples et les possibilités de personnalisation infinies (le grain de peau peut par contre paraître un peu douteux mais bon...). Une fois le physique de votre perso terminé vous choisirez entre deux modes de combats (rassurez-vous il y en a d'autres) et votre morceau favoris (le système du mix est un des nouveau paramètre du jeu, j'y vient).
Vous voila prêt à entrer dans l'arène ; Une cinématique vous plonge dans l'ambiance (je n'en dit pas plus pour ne pas gâcher le plaisir de la découverte) et vous voila à votre premier combat suite à une altercation ambarassante, puisque un malheureux vous a renversé votre verre et a tâché votre plus beau t-shirt (hum hum!). Il n'y a pas de tutoriel mais le descriptif des commandes dans le menu pause est bien présenté. Le combat commence, les enchainements sont instinctifs malgré un déplacement très lent des personnages et on découvre le mixage qui permet d'infliger des dégats à votre ennemi en jouant avec le décors au rythme de la musique. Ainsi devant la foule en délire, les strip teaseuses, les superbes filles (ok c'est bon je me calme) et bien que vous soyez salement amoché, vous détruisez royalement votre adversaire (eh oui, faut pas le chauffer le p'tit gars!). C'est alors que vous êtes repéré par un certain Carver qui vous guidera tout au long de l'aventure. Celui-ci vous offre une chambre (pourri certe) depuis laquelle vous pourez organiser votre label et toutes les autres choses déja présentes dans FFNYC (fringues, coupes, tatoo, messages, etc...).
Et voila que commence ainsi votre périple dans l'impitoyable monde du rap US où vous ne tarderez pas à vous faire vos premiers ennemis (un des principaux n'est autre que Troy Dollards qui a joué dans quelques films comme Fous d'Irène excellent par ailleurs).
La jouabilité n'est pas mauvaise mais le déplacement un peu balourd des personnages est parfois très énervant. Le système de mix est assé original et novateur (parfois désagréable l'IA l'utilisant a tort et à travers), il permet au joueur de mettre son morceau préalablement choisi en effectuant une série de rotations avec les sticks et ainsi de bénéficier d'un avantage de rapidité. Pour le reste on retrouve à peu près les mêmes choses qu'avant c'est à dire prises au corps, contres, etc... . L'absence de super mega coups qui tues ajoute du réalisme mais les enchainements s'avèrent répétitifs.
Les vêtements sont en abondance (certains parfois inutile même) ce qui accentue la personnalisation, un des atouts majeur du titre .
L'histoire est malheureusement redondante et lassante et seul quelques rebondissements intéressant mais peu nombreux nous pousse à poursuivre le jeu.
Pour ce qui est des simples combats une petite brochette de rappeurs est présente (environs une vingtaine)
Graphiquement on ne peut pas vraiment reprocher grand chose, les rappeurs célèbres sont très bien modélisés et la gestion des éraflures, coquards et autres nions, sans être irreprochable est bonne. Les décors sont quand à eux très particuliers et un pattes graphique très originale a été utilisée. Ainsi l'environnemnt n'est jamais vraiment coloré mais plutôt comme placé sous un filtre sépia qui changerait en fonction de la musique du joueur. Un autre effet excellent notament, l'ecran devient très lumineux et limite aveuglant lorsque votre perso commence à être sonné, comme si vous étiez vous même dans les vappes.
Question musique comme d'habitude du classique, mozart, beethoven, STEPHANIE DE MONACO!!! Mais non du rap bien sur et de nombreux morceaux inédit (après pour plus d'information désolé, ce n'est pas mon type de musique favoris ^^).
Le mode "Mixtape" est intéressant et laisse place a tout les genres.
La durée de vie est vraiment très faible (j'ai du mettre trois jours et encore je n'était pas au mieux de ma forme!)
Le mode "Xbox live", imaginez pouvoir entraîner votre perso dans des combats contre d'autres joueurs! Un type vous démonte et vous pique votre frique, vous êtes le souffre douleurs de votre école? Pas grave puisque vous êtes le dieu que dis-je LE DIEU du live!
Et bien quenini car il ne faut pas lontemps pour découvrir que le jeu souffre de gros problèmes de latence en réseau. Vous appuyez sur une touche et environs, euh, une heure quarente-six minutes et dix-neuf secondes plus tard votre perso s'execute. Un désastre.
De plus celui-ci ne propose rien d'exceptionnel (baston classique 1 VS 1)
Au final ce troisième volet de la série s'annonce donc très décevant et les éspoirs fondés en lui s'avèrent inutiles. Avec une durée de vie s'aparentant à celle d'un éphémère, des combats plats, des modes de jeu pauvres et un live catastrophique, seul la touche graphique exceptionnelle et l'insistance des fans de la série pourront sauver l'honneur, dommage.
En résumé:
Jouabilité : 14
Graphismes : 16
Bande son : 15
Durée de vie: 10
Multijoueurs : 7
NOTE : 12 / 20